« Un processus synodal est sur le point de commencer, un chemin sur lequel toute l’Église se trouve engagée autour du thème: «Pour une Église synodale : communion, participation, mission» : trois piliers. Trois phases sont prévues qui se dérouleront entre octobre 2021 et octobre 2023. Cet itinéraire a été conçu comme une dynamique d’écoute mutuelle , je veux souligner cela : une dynamique d’écoute mutuelle, menée à tous les niveaux de l’Église, impliquant tout le peuple de Dieu. Le cardinal-vicaire et les évêques auxiliaires doivent s’écouter, les prêtres doivent s’écouter, les religieux doivent s’écouter, les laïcs doivent s’écouter. Et ensuite, s’écouter les uns les autres. Écoutez-vous les uns les autres ; parlez-vous les uns aux autres et écoutez-vous les uns les autres. Il ne s’agit pas de récolter des opinions, non. Il ne s’agit pas d’une enquête ; mais il s’agit d’écouter l’Esprit Saint, comme on le trouve dans le livre de l’Apocalypse : «Quiconque a des oreilles, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux Églises» (2, 7). Avoir des oreilles, écouter, c’est le premier engagement. Il s’agit d’entendre la voix de Dieu, de saisir sa présence, d’intercepter son passage et son souffle de vie. Il est arrivé au prophète Élie de découvrir que Dieu est toujours le Dieu des surprises, même dans la façon dont il passe et dont il se fait entendre »1

Lors de notre fête patronale, Mgr Gonon, vicaire général, nous invitait à nous mettre en marche dans le mouvement synodal de notre diocèse. Nous devons donc nous lancer dans la phase diocésaine du synode des évêques sur la vie de l’Église et la synodalité, dont la phase finale aura lieu à Rome en octobre 2023.

A notre niveau paroissial, l’objectif est de commencer à échanger sur le thème proposé par notre diocèse « écoute et parole ». Il nous est alors demandé de créer des petits groupes de six à huit personnes qui échangeront selon le processus que présentait le pape, en se réunissant quelques fois, sur un point de la vie de l’Église et de son avenir.

Les conclusions seront remontées ensuite sur le site dédié du diocèse de Paris. Tous sont invités à cette démarche, à ses échanges, des gens « plus éloignés », ou ces « voisins de messe » que l’on ne connaît pas toujours, des jeunes et des moins jeunes.

Cette démarche doit être vécue comme une occasion de mieux se connaître (quand on ne fait que se croiser à la messe), participer à la vie de l’Église. Pour rendre l’Église plus vivante dans ce monde moderne en crise, nous avons un rôle à jouer et à accomplir. Des témoignages issus de paroisses qui ont déjà débuté dans cette démarche disent notamment : « C’est bien que la parole se libère comme cela, c’est très agréable ! »

Avec toutes les contributions des paroisses, l’équipe diocésaine en charge de la démarche synodale établira une synthèse qui sera publiée et envoyée avec celles des autres diocèses de France pour la suite du synode romain.

C’est donc une opportunité pour chacun de rentrer dans cette démarche quelque peu inédite, mais qui fera date dans l’église diocésaine et l’Église de Rome. Il faut que chacun se dise concerné par cette démarche et désire du fond de son cœur participer à ces rencontres pour notre bien et celui de toute l’Église.

Dès aujourd’hui, inscrivez-vous pour que nous puissions dimanche 13 février lancer notre marche synodale paroissiale.

1discours du pape François aux fidèles du diocèse de Rome (18/09/21)

Père Stéphane Gravereau

Feuille d’informations paroissiales du 5 au 13 février 2022