Le monde se ferme toujours plus. Chaque jour apporte son lot d’informations où il est évoqué qu’un pays se referme sur lui-même faisant tomber une chappe de plomb sur les habitants. Les lieux publics et les entreprises  s’organisent pour restreindre l’accès afin d’endiguer la diffusion du virus.

Nous connaissons aussi les expressions comme « la politique de l’autruche » ou encore « fermé comme une huître ». Nous pourrions, à l’infinie, trouver des expressions ou des exemples de renfermement.

Or, le Christ invite le sourd, ayant des difficultés d’élocution, à s’ouvrir. Or, nous le savons cette injonction ne s’adresse jamais à une seule personne dans l’évangile, mais à tous ceux qui l’entendent.

La rentrée scolaire est sans doute le moment où nous pouvons accueillir les ouvertures qui se proposent à nous, ou que nous devrions envisager. Depuis quelques années, avec l’encyclique Laudato Si, l’Eglise s’est approprié un chemin à vocation écologique, et particulièrement notre paroisse si j’ai bien compris. L’Eglise s’est aussi engagée dans diverses restructurations aussi bien dans le domaine sociétal, social ou économique. La Paroisse s’y est aussi engagée résolument.

Je suis heureux d’arriver dans une paroisse qui est ouverte sur ces différents points. Cependant, ils faut encore s’ouvrir à notre monde divisé, violenté mais enthousiasmé par les perspectives qui s’offrent à lui. C’est avec cette perspective que j’arrive comme nouveau pasteur de votre communauté, en espérant que j’arriverai à obéir au Seigneur en m’ouvrant à vous, et réciproquement que vous sachiez vous ouvrir à moi afin de nous accueillir mutuellement.

Abbé Stéphane Gravereau

FIP – 4 -12 sept version internet