La première lecture de ce dimanche, nous conduit à l’institution des premiers diacres.
Nous voyons dans l’église naissante, et rapidement grandissante, que la mission s’alourdit pour les apôtres et les disciples.
Devant les récriminations de certains disciples, par manque de temps, pour les aides aux veuves, l’idée est venue qu’il fallait y adjoindre des hommes qui aideraient les apôtres et disciples à accomplir des œuvres de charité.
Oui, tout en continuant leurs missions, les apôtres, ont eu par l’Esprit- Saint, cette idée, d’avoir des collaborateurs, dans leurs services quotidiens.
L’expérience le montre bien, malgré les mille ans d’interruption, et son rétablissement lors du concile de Vatican ll, le diaconat reste une nécessité pour l’église, et tout particulièrement celle d’aujourd’hui.
Le diacre a sa fonction propre, il ne remplace pas le prêtre, qui lui aussi a sa fonction propre… La particularité du diacre, est celle du service, c’est-à-dire de la charité…
Le diacre est le « ministre du seuil », il est le lien, le pont, entre le monde extérieur et le monde de l’église.
Il est celui qui unit la communauté, et lui donne l’impulsion pour œuvrer dans le monde.
Le diacre est le moteur, le dynamisme, la mémoire dans le rappel, que tout baptisé est missionnaire, et acteur agissant dans le monde où il vit.
Que par ses paroles et ses actes, il est présence de Dieu, et Dieu d’amour…
C’est une magnifique mission qui rend vraiment heureux.
Et comme baptisé, je peux être conduit à me poser cette question : « Et pourquoi pas moi » ????
+Francisco PETITE