Nous faisons tous, d’une manière ou d’une autre, l’expérience dans notre vie que les valeurs matérielles qui nous appartiennent, prennent parfois une importance excessive.

Oh combien, nous pouvons être attachés à ce qui nous appartient,  à ce que nous avons acquis par un dur sacrifice durant nos années de travail !

Biens qui prennent une telle place en nous, que notre  » intérieur  » n’offre que peu d’espace, à Celui qui voudrait s’y déployer ; Lui le Seigneur, la véritable et éternelle richesse pour le monde.

Nous le savons, par notre baptême, Dieu s’est « installé », en nous, par son Esprit -Saint, qu’il nous a donné, pour y faire sa demeure.  Ce lieu, où il veut habiter, et y demeurer pour toujours.

Oui, nous sommes la maison que Dieu habite. Nous sommes le temple de  L’Esprit-Saint. Ne savez vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu et que l’esprit de Dieu habite en vous  » (1 Cor 3, 16), nous dit St Paul dans sa première lettre aux Corinthiens.

Mais quelle place occupe t-Il, si nous sommes  » encombrés  » par nos valeurs, et richesses, qui nous sécurisent, et nous rendent esclaves ?

Dès lors, le Seigneur n’occupe que peu de place en moi, et ne peut plus me faire vivre de Sa vie en plénitude, et du véritable bonheur, qui y est associé.

Il est donc relayé à la dernière place, car il est moins important que mes richesses.

Est-ce donc mes richesses qui me donneront la vie éternelle ou est-ce le Seigneur ?  Telle est la question pour ma vie !

+ Francisco PETITE.

Feuille d’informations paroissiales du 9 au 17 octobre 2021