- « Jean-Louis, c’était la personnalisation de la bonté et de la fidélité dans l’humilité et la discrétion. Attentif à tous, nourri de la prière et d’une profonde dévotion à la Vierge Marie, sa Mère qui vient de l’accueillir pour le mener à son Fils. Comme elle était belle, la ferveur fidèle avec laquelle il priait Marie, soirs après soirs, en animant le chapelet ; et un groupe de fidèles était tout heureux de s’en remettre à lui pour donner vie à ce moment de prière en commun. Certainement qu’il puisait dans cette prière mariale la charité qui l’habitait et qui le menait inlassablement vers les personnes les plus pauvres, les plus isolées, des personnes malades aussi, auxquelles il portait la communion.
Presque tous les dimanches il confiait discrètement sa custode pour recevoir le Corps du Christ et le porter ainsi aux personnes auprès desquelles il se rendait présent, attentif, réconfortant : un frère en Jésus-Christ, parce que vivant à fond son baptême ! Oui, une belle et sainte personnalité qui rayonnait et touchait au fond de l’être ceux qui avaient la grâce de le rencontrer. Il m’a apporté beaucoup par toute cette simplicité, cette attention charitable à tous, cette délicatesse qui le caractérisait cette belle âme.
Il trouve maintenant sa récompense et continue à prier pour la Paroisse que, j’en suis certain, il confie « en direct » à cette douce Mère qu’il a si fidèlement priée. Grâce soit rendue à Dieu qui a mis Jean-Louis sur le chemin de notre vie. » Yves LEGRAND - « Paroissien de Saint Antoine des XV-XX depuis des décennies, pilier de cette paroisse depuis si longtemps, Jean-Louis, fidèlement, chaque soir, avec ses amis de la paroisse : non-voyants, voisins plus ou moins proches, personnes revenant du travail, personnes âgées, bref tous ceux que le Seigneur réunissait pour ce temps de prière ; chaque soir, Jean-Louis a prié tant et tant de chapelets que seule la Vierge Marie est capable de connaître le nombre des milliers d’Ave Maria qu’il a pu réciter ! Hier, lorsqu’avec son Fils, elle l’a accueilli, les bras grands ouverts et qu’elle lui a peut-être dit ce nombre, il a dû être le premier fort surpris !
Ancien ébéniste du Faubourg Saint-Antoine, il a connu ce « quartier du meuble » aujourd’hui disparu et certains anciens se souviennent de lui et de ce temps où la beauté sortait encore des ateliers. Il portait en lui une blessure d’enfance profonde, dont il ne parlait qu’avec une très grande pudeur et, malgré cela, ne savait pas ressentir de rancune ; humble et miséricordieux, comme Jésus nous demande à tous d’être et comme lui, y parvenait.
Moi, c’est surtout lors de nos pèlerinages à Lourdes, que j’étais proche de lui. Toujours joyeux, d’une foi si profonde et contagieuse, tellement fidèle en amitié. Chaque année, dès notre arrivée, il s’inscrivait à la chorale et à chaque office, à chaque messe à la basilique, faisait monter sa voix vers le ciel. Unis dans la prière autour des malades et dans les processions, et le soir, au moment de l’apéritif, nous partagions des moments si joyeux entre amis et pèlerins !
O, Seigneur, console son épouse, sa famille et tous ses amis, avec le soutien de la foi et la conviction qu’il voit Ta Face, comme il l’a tant désiré ! Amen. » Dominique GERVAT - « Quelle tristesse ! Quelqu’un que j’aimais beaucoup : un enfant du Bon Dieu ! Jean-Louis est l’incarnation des béatitudes, de toutes les béatitudes, jusque dans le détail ! Il signifiait que l’Évangile était tout près de nous. Avec lui, nous avons un grand ami au Ciel, que nous connaissons et qui nous connaît. Je remercie Dieu de l’avoir rencontré longuement. » Père Henry DE VILLEFRANCHE
- « En me trouvant en larmes pour la dixième fois jeudi soir, mon mari m’a demandé pourquoi Jean-Louis était tant aimé. J’ai répondu qu’il était peut-être l’homme le plus sympathique de notre paroisse : son beau sourire était un don à tous ceux qu’il croisait… des paroissiens, des personnes isolées, et même ses amis non-voyants pouvaient l’apercevoir. Il était absolument fiable, et avait un bon sens de l’humour ; il était énergique, mais doux. Bref, Jean-Louis était adorable ! Je peux comprendre pourquoi la Sainte Mère a voulu l’avoir auprès d’elle, mais cette pensée n’allège pas trop mon deuil. » Laura MORLAND
- « L’annonce de la mort de Jean-Louis a été un moment très douloureux après la chaîne de prière organisée pour lui, et au début Gérard nous envoyait des nouvelles encourageantes sur lui. Son état semblait s’améliorer, mais comme d’autres patients avant lui, la maladie a repris le dessus jusqu’à cette issue que je redoutais, tout en gardant l’espoir qu’il s’en sorte. Je suis seulement heureux que nous ayons été nombreux à l’accompagner dans son dernier combat. Maintenant notre foi se réjouit qu’il contemple la face resplendissante de notre Seigneur. » Hubert CARVALLO
- « J’ai beaucoup de peine car Jean Louis était un vieil ami qui m’a beaucoup aidé dans les différentes missions que j’avais à la Paroisse. Il m’a remplacé souvent pour porter la communion à des malades et des personnes âgées dont j’avais la charge. Ainsi, au service des autres, il travaillait en toute discrétion avec beaucoup d’efficacité et de gentillesse. Je perds aujourd’hui un frère comme beaucoup d’entre-nous aimerions avoir. Je pense à son épouse dans cette terrible épreuve. Bloqué dans ma Bretagne natale, je m’associe à tous ses amis de la paroisse pour offrir nos sincères condoléances à sa famille. » Daniel BRET
- « À la fois dynamique et effacé, Jean-Louis était toujours prêt à rendre service. Dans ses nombreux engagements paroissiaux, il s’est montré « l’intendant fidèle à qui le Seigneur confie beaucoup de biens ». C’est surtout dans le domaine caritatif qu’il a employé les talents qu’il avait reçus. Toujours dévoué auprès des personnes souffrantes, âgées ou isolées, il les visitait régulièrement et les accompagnait, le cas échéant, dans leurs démarches médicales ou domestiques. Il savait les écouter dans la discrétion et l’oubli de lui-même. Fils aimant de la Vierge Marie, c’est quotidiennement qu’il conduisait le chapelet à la Paroisse. C’est par cette phrase courte que je résumerais ce qu’était Jean-Louis : « il était la charité incarnée », fidèle en cela à ses maîtres, Saint-Vincent de Paul, Frédéric Ozanam et Rosalie Rendu. Et la phrase de Saint-Vincent de Paul lui convient très bien :« La charité veut que nous tâchions de mettre la paix où elle n’est pas ». A Michèle son épouse, à ses enfants, à ses petits-enfants, à son arrière-petite-fille, nous pouvons dire combien nous conserverons en mémoire les échanges constructifs et bienveillants que nous avons eus avec Jean-Louis et que son souvenir restera toujours présent dans nos cœurs. Merci Jean-Louis. Repose en paix dans la lumière de la vie éternelle ! » Solange BOURBON
- « Troublé par l’annonce dramatique de la mort de Jean-Louis, j’adresse à son épouse et à sa famille mes condoléances attristées. Je l’avais notamment rencontré lors des collectes ou des distributions alimentaires du centre Ozanam de Saint Eloi, et j’ai toujours apprécié en lui la délicatesse d’un cœur charitable. » Christian DELANOË
- « Jean-Louis, non, je ne prie pas pour toi. Tu n’en as pas besoin. Ta ferveur, ton humilité, ta disponibilité aux petits sont passeport bien suffisant pour que tu passes les portes du Ciel sans difficulté. Mais je te demande, je te crie pour que toi, maintenant, tu pries pour nous qui n’avons pas tes qualités de cœur. Adieu Jean-Louis. A bientôt. » Yvette Alain ROUSSEAU
- « La nouvelle est tombée aujourd’hui, Jeudi Saint, le 9 avril. Notre cher ami Jean-Louis est décédé à 13h des suites du Covid 19. Nous avions eu des nouvelles rassurantes dernièrement ; son état de santé, après une intubation qui nous avait tous beaucoup inquiétés, s’était amélioré, puis brutalement aggravé il y a quelques heures puisqu’il était devenu inconscient. Jean-Louis est probablement l’un de nos premiers choristes, ténor fidèle et compétent, il nous avait rejoints après avoir chanté dans un autre ensemble vocal pendant des années. C’était un homme charmant, dévoué, attentif aux autres, très actif entre autres à la Société Saint-Vincent-de-Paul depuis longtemps. Artisan du bois d’excellence, je lui dois à titre personnel des conseils avisés et même la parfaite restauration du banc du grand orgue de Saint-Antoine, qui est un bel objet d’art. De sorte que je songe à lui avec ravissement et reconnaissance à chaque fois que je m’installe devant les claviers. Nous perdons un ami très cher et un fidèle serviteur de Dieu. L’heure est venue où il va le rencontrer, nous n’en doutons pas une seule seconde. Nous prions pour lui et tenons à exprimer toute notre profonde affection à son épouse. » Eric LEBRUN
- « Je viens d’apprendre le décès de Jean-Louis Lepage. Je suis sur le coup d’une vive émotion. C’est le départ d’un homme qui est à mes yeux un apôtre. On ne voyait que lui dans les rues allant de l’un à l’autre pour aider, soulager, réconforter. Vous tous qui êtes dans la peine d’avoir perdu un ami si généreux, je vous assure de mes sentiments très attristés. » Cléo LAMBRECHTS
- « Le bien ne fait pas de bruit — c’est la première chose venue à l’esprit en pensant à Jean-Louis. Ensuite on se souvient que c’est la devise de Saint Vincent de Paul qu’il a fait entièrement sienne. Une fidélité sans faille à ses engagements qu’il a mis au service de sa paroisse. Un homme d’une grande modestie et d’un grand rayonnement que j’ai connu il y a peu mais suffisamment pour l’apprécier et partager un peu de son engagement. Jean-Louis a rejoint le Seigneur le jour de la célébration de la Cène. » Armelle NAPOLY
- « Une grande tristesse m’a envahie lorsque j’ai reçu le message d’Hubert hier après-midi m’annonçant le départ de Jean-Louis pour le grand voyage, pour rejoindre le Seigneur et Marie, notre Maman du ciel qu’il a tant priée. Comme tous les amis qui ont témoigné, j’ai, tour à tour été surprise que ce Covid19 ait envoyé Jean-Louis à l’hôpital ! Nos prières l’accompagnaient. Puis arriva la joie de savoir qu’en fin de semaine il était bien mieux, j’ai même partagé cette joie avec Catherine dimanche, évoquant un véritable miracle ….. cependant nos prières ne l’ont pas retenu, Il s’en est allé rejoindre le Père. Jean-Louis, la bonté personnifiée sur terre, tu nous manqueras. Lorsque nous habitions le quartier, sa rencontre était toujours lumineuse tant il nous aimait comme ses frères et sœurs, toujours disponible pour les autres, et avec le sourire, quel exemple de charité ! Le jour des obsèques de Nicole Ogliastri, il y a quelques semaines, j’ai pu le rencontrer. Ayant quitté le quartier depuis deux ans, j’ai eu la joie de revoir Jean-Louis à cette triste occasion. Il a pris de nos nouvelles avec la gentillesse qui le caractérise et nous avons pu discuter un long moment ensemble. Je rends grâce au Seigneur de nous avoir permis cette rencontre avant son départ. Toutes mes pensées de soutien vont à son épouse, sa famille, ses amis. Jean-Louis, nous te garderons dans nos cœurs avec ton sourire. » Dominique BOSCHAT
- « Cher Jean-Louis, oui, je suis heureuse pour toi, tu es auprès du Seigneur que tu aimais tant ici-bas en Le servant si fidèlement et si joyeusement. Tu vivais pleinement l’Évangile, rempli d’amour, de patience et du courage. Tu étais infatigable. Je rends vraiment grâce au Seigneur de tout ce que tu m’as donné et je te demande pardon pour mes manquements d’attentions. Je vois devant moi ton sourire merveilleux et sincère. Prie Dieu pour nous tous. Et nous restons en communion. » Sophia PARCZEN
- « Le mot gentil a, depuis longtemps perdu de son éclat; on aurait presque tendance à même le trouver négatif; surtout si on l’accompagne de l’adverbe bien (bien gentil). Et pourtant, Jean-Louis nous invite à revenir aux sources; à lui attribuer un autre adverbe, vraiment. Et cela devient une qualité forte et rare ! De Jean-Louis, je crois qu’on pouvait dire qu’il était vraiment gentil. Discret mais efficace, souriant et affable ; et comme vous l’indiquez, engagé. Et, encore une fois, vraiment gentil ! Un bel exemple ! » Nicolas CLEMENT
- « Pour moi, et sûrement pour beaucoup de paroissiens, Jean-Louis Lepage restera un modèle de « bon chrétien ». Nous n’oublierons pas son extrême gentillesse, sa discrétion, sa serviabilité, toujours prêt à rendre service. Jusqu’au confinement, il continuait ses visites, très particulièrement à Thérèse Pelletier et à Armelle de Santerre. Sa grande piété, son attachement profond à la récitation quotidienne du chapelet, à l’église, entouré d’un petit groupe de fidèles à qui il va manquer. Élevé à l’assistance publique, il n’avait pas connu ses parents, et il en souffrait. Après son service militaire de trois ans en Algérie, il reprit son activité d’ébéniste qu’il aimait. Il avait fabriqué une petite crèche en bois dans les années 2005-2006 qui à la période de Noël était exposée le long de l’église avenue Ledru Rollin. Ses activités étaient nombreuses. En plus des goûters pour les personnes âgées, de nombreuses activités au sein de la Conférence Saint-Vincent de Paul et sa grande vénération pour Frédéric Ozanam. Il était aussi très présent auprès des aveugles. » Catherine DE ROQUEFEUIL
- « Voici 34 ans que je suis arrivée à Saint Antoine. Jean-Louis est une de ces figures de la paroisse qui aura traversé toutes ces années. Jean-Louis restera dans mon cœur un de ces petits saints du quotidien. J’aime me souvenir des paroles de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : j’ai compris que toutes les fleurs qu’Il a créées sont belles, que l’éclat de la rose et la blancheur du lys n’enlèvent pas le parfum de la petite violette ou la simplicité ravissante de la pâquerette. (…) Il a voulu créer les grands saints qui peuvent être comparés au lys ou aux roses, mais Il a aussi créé de plus petits et ceux-ci doivent se contenter d’être des pâquerettes ou des violettes destinées à réjouir les regards du bon Dieu lorsqu’il les abaisse à ses pieds. Oui Jean-Louis est une de ces violettes ou pâquerettes…. Jean-Louis avait incarné avec tant de cœur, cette parole du Christ : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. Avec toute sa simplicité, son humilité, sa discrétion et son efficacité, Jean-Louis restera, pour moi, une figure de saint dans notre paroisse. Bénédicte OLOGOUDOU
- « Merci pour ton accompagnement lors des chapelets et des quêtes du dimanche. Intercède pour nous auprès du Père. » Francis YENGUE
- « J’ai connu Jean Louis lorsque le Père Hubert Blin, vicaire à Saint-Antoine des Quinze-Vingts, avait pris l’initiative de remettre sur pied la Conférence Saint Vincent de Paul, en sommeil depuis plusieurs années. Je ne peux rien ajouter ou presque aux témoignages qui ont déjà été exprimés. Jean Louis s’est toujours mis au service de ses frères, visitant les uns dans les maisons de retraite, les autres à l’hôpital ou à leur domicile. Il a toujours été attentif aux personnes en difficulté, en souffrance, suivant ainsi ses maîtres Saint Vincent de Paul et le Bienheureux Frédéric Ozanam. Il était un Président de Conférence, plein de bonté et d’indulgence pour ses confrères. Sa dévotion pour Marie l’avait conduit à de nombreuses reprises à Lourdes, dans le cadre du pèlerinage franciscain, où il trouvait joie et réconfort. Alors, Jean Louis, tu as été un bon et fidèle serviteur. » Gérard LE LAY
- « J’ai été très choquée du décès si brutal de Jean Louis Lepage que j’avais vu le 7 mars à Saint Antoine lors de la conférence sur Rosalie Rendu. Il était très souriant, comme à son habitude. Je n’aurais jamais pensé qu’un mois après il aurait rejoint le Père. Je vous envoie une photo prise au Forum des associations auquel j’avais proposé à toutes les conférences Saint Vincent de Paul de participer en se relayant pour accueillir le public au même stand. C’était un fidèle car il avait répondu présent dès le début. Je tiens à m’associer à l’hommage qui lui sera rendu à Saint Antoine.» Sylvie BENAC, (Conférence Saint Vincent de Paul de Notre Dame de Bercy).
- « Jean-Louis est mort configuré au Christ, dans la solitude et l’asphyxie, mais dans l’assurance de la Résurrection qu’il transmettait par sa fidélité. Que son chemin soit pour nous le modèle parfait de l’humilité, de la disponibilité, du chant et du sourire, comme il le restera pour moi. Courage à sa famille et à tous ses amis, il restera longtemps parmi nous. »Nicole LEMAITRE
- « Jean-Louis Lepage, un homme bon et intègre, s’en est allé. J’ai connu Jean-Louis Lepage en 2005, dans un moment difficile de ma vie. Il m’a tendu la main sans réfléchir ; sa bonté et son sens du service aux autres étaient immenses. C’était vraiment un homme de Dieu au grand cœur. Que Dieu se souvienne de sa grande générosité sur terre et l’accueille dans son royaume. Il restera dans mon cœur à jamais.» Carole ENGOMÉ ÉDIMO
- « Jean-Louis que Maman Marie en qui vous aviez une grande dévotion vous accueille et vous introduise auprès de son fils. Reposez en paix dans la joie éternelle. Merci pour le chapelet avec ferveur que nous récitions du lundi au vendredi. Que vous récoltiez en abondance ses fruits. » Marie-Jeanne SENE
- « Presque tous les soirs, depuis de nombreuses années, Jacqueline Tollard participe au chapelet de la paroisse, sous la direction de Jean-Louis. Tous les soirs, tous les soirs, elle dit à la fin de la prière : « Merci, Jean-Louis ». (Ce n’est pas seulement elle qui le dit, mais aussi une autre amie me l’a rapporté.) Jacqueline m’en a parlé ; Jean-Louis va beaucoup lui manquer, et elle se demande qui va prendre la relève ? » (Propos recueillis par Dominique GERVAT auprès de Jacqueline TOLLARD, non-voyante à la résidence des XV-XX.)
- « Mon Cher Jean Louis, lors de la cérémonie d’Adieu à Anne Marie, le 5 février, tu étais venu me voir pour avoir le texte qu’avait écrit et lu mon Frère, et que tu avais trouvé très beau. Pourquoi ? Parce que Il comparait la Vie d’Anne Marie, comme celle d’un Ange ! Et bien moi aussi j’ avais trouvé cela très beau, mais inapplicable à Toi, car au risque de « déranger » nos autorités ecclésiales, je compare ta vie à celle d’un Saint, certes un Saint fait Homme ! Parmi tes foultitudes d’actions au service des autres, moi, je n’en retiendrai qu’une. Tu as été ce saint homme qui a donné les dernières joies à Anne-Marie, lors de tes venues, le Dimanche, lui apporter la Sainte Communion. Elle se préparait, s’activait, devenait lumineuse a ton approche. Tu es parti la rejoindre ….. Tu ES un Saint Homme. Mes pensées vont à Michèle et à ta fille.» Bernard NICOLAS (depuis le Mexique)
- « Que rajouter à ces magnifiques témoignages,Jean-Louis nous manque et on n’arrive pas à y-croire…. sinon que je n’ai pas connu Jean-Louis à l’église Saint-Antoine, mais 77 avenue Ledru-Rollin, lorsqu’il y-a 45 ans, Michèle, Jean-Louis et Valérie sont devenus nos voisins,et plus tard amis. Je pense aux repas que nous faisions de temps en temps ensemble et j’aimais bien la pizza de Jean-Louis. Je joins une photo de 1979, sans doute un des 1ers repas chez mes parents. Jean-Louis venait de temps en temps faire une visite de courtoisie à mes parents et quelques courses : merci encore de cet acte de générosité. Je joins ce que je pense être la dernière photo, qui date de février 2020 et qui reflète ce qu’il était : l’aide aux autres et la fierté de son métier d’ébéniste : il a démonté l’armoire de mes parents. Jean-Louis est mort le jour de la Cène, où Jésus offre son corps et son sang…quel beau symbole ! Victima paschalis, Jean-Louis, requiescas in pace ! » Anne MATTEI
- « La mort de Jean-Louis m’a plongé dans une grande tristesse. J’ai toujours admiré son courage, son dévouement, son inlassable BONTE. Il venait me visiter toutes les semaines depuis que je ne pouvais plus me déplacer pour aller à la paroisse (5 ans). Il reste un exemple pour nous tous. » Thérèse PELLETIER
- « Depuis la Normandie, je porte dans la prière notre ami Jean-Louis LEPAGE, « « bon et fidèle serviteur » , avec lequel j’ai travaillé durant les 9 ans passés à St Antoine. Sa fidélité à St Vincent de Paul mais aussi à la paroisse, ont toujours été sans faille. » Mgr Yves DE MALLMANN
- « Merci à tous et à toutes pour vos témoignages publiés sur le site de la paroisse. Nous pouvons rendre grâce à Dieu d’avoir connu Jean-Louis, « la charité incarnée » effectivement. Qu’il ait pu être accueilli par le Seigneur, en présence de Marie, le Jeudi Saint est un signe pour nous. Nous sommes sûrs que son sourire nous accompagnera dans nos prières fraternelles. » Françoise et Richard BOS