Cela fait un mois que les scolaires sont rentrés, cela fait plus d’un mois que certain sont rentrés de leur coupure estivale si ils ont pu en prendre ; alors qu’est-ce que cela veut dire de faire une rentrée paroissiale ?
Les activités et les célébrations n’auraient pas encore recommencé ? La paroisse serait encore dans une léthargie post vacances ?
Bien sûr que non et vous vous en doutiez !
Nous célébrons ensemble une paroisse qui s’est mise en ordre de marche : Les catéchismes et l’aumônerie sont quasiment plein et ont pris leur rythme de croisière ; les adultes continuent à choisir leurs groupes qui déjà ont débuté ; les scouts quelque soit le mouvement ont fait leur week-end de rentrée, et certain ont déjà entrepris leur imaginaire.
Les communautés étrangères reprennent le chemin abandonné durant la période estivale afin de retourner chez eux ; et les conseils se réunissent avec le curé pour accompagner la destinée de notre communauté chrétienne.
Il ne vous aura pas échappé non plus que l’arrivée de nouveaux prêtres entraine aussi des aménagements, d’autant plus que nous sommes davantage sollicités par les hôpitaux voisins notamment.
Alors envisager une rentrée paroissiale c’est renouer avec la convivialité qui fut mise à mal ces dernières années en raison de la pandémie, c’est rappeler à chacun que ce qui nous rassemble n’est pas une activité ou une sensibilité, mais le Christ lui-même dans la vie sacramentaire et spirituelle.
C’est redécouvrir que ce lieu que nous fréquentons quotidiennement, de façon hebdomadaire ou exceptionnelle est d’abord le lieu privilégié où Dieu nous apprend, à l’instar de son Fils, à devenir frères et sœurs.
La rentrée paroissiale est le lieu où nous comprenons que nous ne nous sommes pas choisis, mais que Dieu nous a choisis afin de devenir frères et sœurs au-delà de nos clivages politiques, sociaux etc…
C’est pourquoi il est bon que nous recevions tous la bénédiction de notre Seigneur afin de manifester que son choix est juste et que nous avons « la pelle et la truelle » pour faire une église vivante sans oublier que le mortier n’est autre que le Seigneur lui-même.
Recevons cette bénédiction sur chacun de nous, sur chacune de nos activités, sur chacun de nos mouvements et rendons grâce pour l’attention qu’il porte à notre égard :
« Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui le fils d’un homme, que tu en prennes souci ? » (Ps 8,5)
Abbé Stéphane Gravereau