Que dire de plus !
Nous n’osons plus argumenter, encore moins négocier alors que c’est un sport national dans certains pays.
Et alors que notre pays est en train de connaitre des troubles sociaux important, nous constatons le désir de nos contemporains au moins de négocier certains points du projets de loi, voir le retrait total. Cela fait parti de notre contenance humaine.
Il est vrai qu’une remarque de la sorte interdit tout compromis, mais surtout implique une droiture dans le choix d’une position et une détermination à suivre cette position. Jésus, dans son propos, est catégorique parce qu’il nous exprime exactement ce qu’il est en train de vivre : l’amour inconsidéré de l’homme, le désir d’accomplir la volonté de son Père à l’égard de la création. Ceci est irrévocable, non négociable.
Il ne s’agit en aucun cas d’un entêtement absurde et stérile de la part du Fils de Dieu. Il s’agit juste de nous manifester par son comportement combien l’amour de son Père entraine le Salut de l’homme. Il sait parfaitement bien que l’homme n’est pas prêt pour accueillir sa présence et son amour (la parabole des vignerons homicides en est l’expression).
Cependant, Jésus veut nous faire saisir que l’amour du prochain au nom du Père est d’une richesse que nous devons assumer et promulguer. En paraphrasant l’hymne de l’épitre de Saint Paul aux Éphésiens, Jésus qui était de condition divine a accepté la volonté du Père par amour, pour nous sauver. Il savait que cela le conduirait à la souffrance et à la mort (puisque dès l’Annonciation cela était spécifié et le vieillard Siméon le confirmait).
Mais en acceptant ce défis, il devenait une leçon pour nous dans l’engagement sans faille que nous devons avoir à la suite du Christ.
Suivre le Christ est une expérience remarquable, mais afin qu’elle soit vécu pleinement, il ne faut ni y renoncer, ni s’arrêter en route. Il faut avancer en acceptant ou refusant dès le départ le challenge de l’amour.
N’en déplaise aux normands, l’heure de l’hésitation n’a pas de raison, nous aimons à la manière du Christ, ou nous n’aimons pas. Le Carême qui commence à poindre à l’horizon de quelques jours devient alors ce lieu de l’engagement.
Mais le choix est maintenant !
Père Stéphane Gravereau.
Attention, erreur sur l’horaire de la messe des cendres du soir : la messe est à 19h30 (et non pas à 18h30 comme indiqué dans le Feuille d’informations paroissiales).
Feuille d’informations paroissiales