En ce dimanche dit « Dimanche des vocations », nous pourrions penser que nos prières iraient spécialement, et uniquement, vers ceux et celles qui se dirigeraient vers les ministères ordonnés, ou la vie religieuse tant contemplative qu’ apostolique.

Et si nous appartenons à Dieu, (…) » Et que personne ne peut nous arracher de la main du Père »(…) (Jn 10,29), comme nous le dit Jésus dans son évangile de ce dimanche, nous avons nécessairement tous et toutes une vocation, donc une mission et donc notre prière de ce dimanche encore est bel et bien destinée à tous et toutes sans exception….

Nous avons à œuvrer pour faire grandir le royaume de Dieu, qui est parmi nous.

Dieu qui dans le dessein de Sa sagesse a voulu l’Église, fondée et architecturée par le Christ Jésus, bâtie par les apôtres et les disciples. Mais nous voyons qu’elle n’est pas encore achevée. Que tant de personnes ne font pas encore partie du troupeau, c’est-à-dire les ouvriers du peuple de Dieu, de l’Église universelle. Nous le voyons bien avec les 45 % d’adultes lors des baptêmes de cette dernière Pâque en France.  Et tous ceux et celles qui de plus en plus poussent les portes des églises, parce qu’ils se sentent intérieurement appelés, ils deviendront eux aussi de futurs ouvriers, disciples et amis de Jésus, pour Son Église d’aujourd’hui et de demain. Oui, ses disciples et ses amis car c’est pour cela que nous avons été créés par le Père. Il nous fait confiance et dans son amour sans limite, Il a bien voulu nous faire participer à son œuvre, même s’il n’a pas besoin de nous, Il nous veut ses ouvriers… Il veut agir à travers nous, à travers nos vies, à condition que nous le laissions entrer dans  » la bergerie  » de notre existence. Nous lui appartenons et il est notre Dieu. Nous sommes unis à Lui pour toujours et cela doit faire toute notre joie et tout notre bonheur.

Si vraiment je comprends et vis cela, cette réflexion peut m’interroger et me demander : « Pourquoi puis-je encore taire Celui que mon cœur aime et qui ne demande qu’à être manifesté et être connu par le plus grand nombre, et cela à travers ma vie » ?

C’est une question fondamentale pour le ou la baptisé(e) que je suis.

Oui, comment puis-je encore croire que quelqu’un d’autre sera derrière moi, pour assurer ma vocation qui est pourtant d’annoncer Dieu par mon existence et que j’aurais enfouie sous « le tapis de mon confort », en espérant, et laissant ma mission à d’autres ?

Dieu en fait me donne constamment rendez-vous avec Lui dans le quotidien de ma vie. Il est partout pour que nous puissions le rencontrer et se sert de tout pour le manifester ;  je constate dès lors que je ne suis pas souvent aux rendez-vous qu’il me donne, au travers des événements et occasions qui me sont donnés tout au long de mes journées, je ne Le manifeste pas à ceux et celles que je rencontre dans le quotidien…

Dieu n ’a en fait qu’un seul désir, c’est de me rendre heureux(se), en me ressuscitant avec son Fils…

Et si je comprends cela, quelle chance pour ma vie, Il m’invite à me lever et vivre pleinement ma vocation de baptisé…

                                                   +Francisco Petite.

Feuille d’Informations Paroissiales