Les trois lectures de ce dimanche qui nous parlent des fins dernières pourraient servir de scénarios pour de bons films catastrophe, et qui nous effraieraient …
Non, ne soyons pas effrayés, mais sachons que cela arrivera.
Mais quand cela arrivera : (…) » le fils de l’homme trouvera-t’il la foi sur la terre? » (…) (Lc18,8), c’est la question que posa déjà Jésus.
En cela tout est dit de l’attente du Christ, lors de son retour à la fin des temps. Eh bien s’il doit revenir demain, dans le quotidien de ma vie, dans quelles dispositions me trouvera-t’il ? Car avec la routine de la vie, le relâchement n’est jamais bien loin, il pourrait me faire oublier les fins dernières, la fin du monde et ne plus rien attendre du retour du Messie.
Mais a contrario, quelle joie, dans ma foi, qu’est d’être convaincu qu’à la fin du monde, je serai moi aussi pleinement configuré au Christ-Jésus, dans le tourbillon de Sa glorieuse Résurrection et où mon attente sera enfin réalisée… Car je l’aurai attendu avec foi, confiance et espérance…
En fait, l’évangile de ce dimanche m’invite à la réflexion, et à me demander où j’en suis de ma capacité à dépasser mes peurs et me laisser aimer par Dieu :
Avoir confiance et croire totalement en Lui, l’attendre dans la quiétude d’un cœur qui se laisse habiter par Lui et en le retrouvant dans le service apporté à mes frères et sœurs en humanité…
Car, (…) » Nous, nous avons notre citoyenneté dans les cieux, d’où nous attendons comme sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera nos pauvres corps à l’image de son corps glorieux, avec la puissance active qui le rend même capable de tout mettre sous son pouvoir » (…).(Ph3,20).
+Francisco PETITE.
Feuille d’Informations Paroissiales