Chers frères et sœurs, avec l’évangile de Marc nous sommes plongés au plus profond du secret messianique. Dans l’évangile de ce jour, la guérison du lépreux est à son initiative. C’est lui qui dit à Jésus : « Si tu le veux, tu peux me purifier». En effet, le lépreux sait fort bien que Jésus est capable de le guérir. Il exprime donc sa foi en Jésus. Et, l’évangile nous dit que Jésus est saisi de compassion. Alors, il lui dit : « Je le veux, soit purifié. »
Dans la tradition biblique, la lèpre exprime une impureté, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’on parle de purification. Nous aussi, comme ce lépreux, nous avons besoin d’être purifiés. En effet, la lèpre de notre temps c’est toutes nos situations de péchés. De la même manière que la lèpre gangrène, le péché nous gangrène également. Nous devons donc avoir cette conscience qui anime le lépreux de cet évangile qui appelle Jésus pour sa purification. Nous devons aussi aller à Jésus pour nous purifier de la lèpre du péché. Et pour que Jésus nous purifie entièrement, nous devons donc fréquenter régulièrement le sacrement de la réconciliation. Et le temps de Carême qui commencera ce mercredi 14 février, est le temps favorable pour nous préparer aux fêtes pascales par une bonne confession.
En plus de cette demande de purification faite à Jésus, il y a la dimension du secret. Jésus nous invite à la discrétion, parce que tout son mystère sera dévoilé le vendredi saint sur la croix. Le temps de Carême est aussi caractérisé par cet aspect de la discrétion, souvenons-nous de la lecture du prophète Joël que nous lirons ce mercredi : « Ton père qui est aux cieux voit ce que tu fais en secret, il te le revaudra. » Durant ce temps de Carême, allons tous à Jésus dans un esprit de simplicité et en toute discrétion. AMEN !
Abbé Rosel-Espoir KOUKA
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