Comme toujours, le carême nous invite à faire le point sur ce qu’est notre vie, voir ce qu’il faut convertir, pour nous ajuster au désir que Dieu a pour chacun, et chacune d’entre nous.
Et les cendres qui nous ont été imposées le mercredi au début du carême, nous rappellent notre fragilité, et d’une certaine manière notre misérabilité, notre condition de pécheurs. Oui, aussi misérables que la cendre, sur laquelle on peut souffler, et qui s’éparpille un peu partout, elle est à l’image de nos cœurs inconstants, jamais rassasiés, peu paisibles, partagés, partant dans tous les sens, et parfois terriblement torturés.
Comprenant dès lors, qu’il est temps d’emprunter le chemin de la conversion.
Revenir à Dieu…..et à Dieu seul !
Le carême est ce chemin de conversion, et de purification. Non dans l’ascèse absolue, mais dans la découverte que malgré les cailloux, et les embûches, (que sont les tentations), le Seigneur nous tend Sa main, afin de la saisir.
Et là, il nous fait découvrir notre véritable nature d’enfants de Dieu.
Oui, en prenant la main du Christ-Jésus, partant avec Lui dans le désert, nous découvrons véritablement qui nous sommes à Ses Yeux : « des pêcheurs pardonnés, car infiniment aimés ».
Diacre, Francisco PETITE