La semaine dernière, le Pape a rendu publique le nomination de notre nouvel archevêque : Monseigneur Laurent Ulrich actuel archevêque de Lille, précédemment archevêque de Chambéry et prêtre du diocèse de Dijon.

La tâche qui lui revient pour le 4 à 5 années qu’il passera dans notre diocèse, puisqu’il a 71 ans, est une importante fonction de conciliation, de réconciliation.

En effet, notre diocèse est meurtri depuis longtemps en raison de sa situation au niveau national ou en raison des difficultés dues à l’Église elle-même : « les trois dernières années furent plus que pénibles : les manifestations des Gilets jaunes de novembre 2018 à juillet 2019, l’incendie de Notre-Dame de Paris le 15 avril 2019, le mouvement social contre la réforme des retraites de décembre 2019 à février 2020 puis la crise de la Covid à partir du 15 mars 2020 avec trois confinements nationaux jusqu’en mai 2021. Le 5 octobre 2021 était rendu public le rapport de la Ciase et le 2 décembre 2021 le pape acceptait la démission de Mgr Aupetit. » 1

Il est vrai que notre église diocésaine, même si elle continue à répondre avec enthousiasme aux sollicitations de notre Saint Père comme pour le synode sur la synodalité, connait bien des ruptures en son sein même, stigmatisée notamment par des soucis de gouvernance. Notre église diocésaine parait au change bien établie ayant la capacité d’organiser avec les diocèses périphériques des Frat à 10 ou 12000 jeunes, ou bien de façon diocésaine des rassemblements de 500 jeunes de 6ème, ou de servants d’autels ou servantes de la liturgie, ou encore préparer un groupe de 2000 jeunes pour les JMJ de Lisbonne. Force est de constater, en contraste, que les chiffres de la pratique est grandement en baisse, les enfants catéchisés sont de moins en moins nombreux et les ordinations sacerdotales n’arrivent à combler le retour vers le Père de nos ainés.

Notre diocèse connait aussi à court terme deux enjeux importants :

– la réouverture au culte d’ici la fin de l’année 2024 de notre cathédrale et la continuation des travaux pour au moins 10 années supplémentaires (une grâce est que Mgr Ulrich a achevé la construction de la Notre Dame de la Treille, la cathédrale de Lille, débutée en 1856 et achevée en 1999 – il connait le travail)

– la présence de l’église à l’occasion des Jeux Olympiques et paralympique de 2024 :  rassemblement au cours duquel nous attendons « 10 millions de spectateurs et 4 milliards de téléspectateurs, sans compter les 30 millions de touristes annuels »2.

Alors soyez le bienvenu monseigneur Laurent Ulrich car la réputation qui vous précède vous désigne comme un homme de conciliation, de médiation et de décision.

Abbé Stéphane Gravereau

1 Les chantiers du futur archevêque de Paris » Abbé Pierre Vivarés – Alétéia

Idem

 

Feuille d’informations paroissiales du 7 au 15 mai 2022

Feuille de chants 7-8 mai 2022 (église)

Feuille de chants 8 mai 2022 (Chapelle)